Écrits récents

Petits fragments de gratitude

Et pour tout cela, merci.


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La Chambre

Je ne sais rien jeter. Alors à mesure que le temps passe, tout s’accumule.


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Ajkal

Seules certitudes : la fièvre était revenue et le train avait trois bons quarts d’heure de retard.


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Filages

Au train où vont les choses, la mémoire de cette famille se limitera à un album photo, où personne ne saura plus rien des visages qui y dorment, des vies, des reliefs estompés.


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Garros Paradize…

Au cabaret du paradis perdu, c’est la dernière ce soir. On ferme et on se demande ce qu’il adviendra de nous après.


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Neuf nuits d’affilée (et puis une autre encore)

La faim fut mon premier désir, le manque ma première peur.


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De cap a l’abòr, los aubres se caperèn de frutas rotjas que portèn dinc au corau de l’ivèrn.

À l’approche de l’automne, les arbres se couvrirent de fruits rouges qu’ils portèrent jusqu’au cœur de l’hiver.
[Trad. Oc. : Joan-Miquèu Espinasse]