Analecte(s)

À peine j’ouvre les yeux et déjà j’oublie tout.

Tu es entré et tu as dit J’aime surtout ce qui est joli, les paysages, les portraits d’enfants ou les images de la Nature, là, quand il y a du flou derrière.

Jusqu’à ces silhouettes saisies par l’étau, dansantes déjà, une pensée suspendue, surprise, mais qui promet la prochaine valse.

Et pour tout cela, merci.

Au cabaret du paradis perdu, c’est la dernière ce soir. On ferme et on se demande ce qu’il adviendra de nous après.

Lorsque vient le premier soir d’automne, je voudrais m’arrêter au bord de la piste, là où l’obscurité s’effiloche et contempler les paumes ouvertes de mes mains. En leurs creux la lumière y dessine des visages aimés inconnus. Des paysages disparus. Et si je replie mes doigts, c’est cela qui me reste.

La faim fut mon premier désir, le manque ma première peur.

Aussi loin que tu ailles, jamais assez loin. Jamais assez.

Le 19 octobre la température extérieure ressentie en soirée était de vingt-et-un degrés.

C’est la revanche de la cohorte des ricaneurs, de ceux qu’ont la plus grosse sous les douches.